Cabinet Paramédical Courcelles Reims
Masseurs - Kinésithérapeutes

La kinésithérapie respiratoire

Les séances de kinésithérapie respiratoire sont prescrites par votre médecin. Il est conseillé de ne pas attendre l’aggravation des symptômes avant de commencer les séances.

Avant tout, le kinésithérapeute rassure les parents en les informant sur la pathologie et sur les techniques mises en œuvre. Ensuite, il établit un diagnostique de l’état de l’enfant en posant quelques questions concernant l’état général, les symptômes, l’alimentation, le traitement, la toux, les antécédents, etc.

Puis son diagnostic s’oriente en fonction des critères respiratoires (auscultation respiratoire). Il est important de rassurer les parents sur le caractère non douloureux des séances même si le bébé pleure, et d’évaluer comment l’enfant accepte la séance.

Le désencombrement des voies nasales :

Ce geste est primordial et permet à l’enfant de retrouver une respiration libre avec une amélioration de l’alimentation (notamment pour les enfants encore nourris au biberon ou au sein) et du sommeil.

Cette technique consiste en un lavage ou désobstruction du nez grâce au sérum physiologique ou autre en début ou fin de séance. La technique de lavage ou « mouchage » (par technique rhinopharyngée rétrograde) sera apprise aux parents.

Le désencombrement bronchique :

La technique utilisée est la méthode d’accélération du flux respiratoire (AFE). Le kinésithérapeute exerce une pression manuelle sur le thorax et l’abdomen en phase expiratoire pour amener les sécrétions dans la trachée.

La manœuvre accompagne les mouvements respiratoires de l’enfant, elle respecte un temps de repos entre chaque série.

Pendant ce temps de repos, le praticien provoque la toux et favorise ainsi l’expectation des sécrétions. A cet âge, la cage thoracique du bébé est très souple et les pressions sont sans douleurs.

La technique de la toux provoquée :

Cette technique consiste en un appui au niveau de la fourchette trachiale (à la base du cou), ce qui déclenche un réflexe de toux, sans douleur pour l’enfant jusqu’à 3-4 ans. Cela est également du à la souplesse de la trachée à cet âge.

Lorsque l’enfant est capable de tousser seul et d’expectorer de façon efficace, cette technique est abandonnée.

Prévention et éducation :

Il est important que les parents prennent conscience du rôle capital du lavage du nez pour l’enfant, surtout avant les repas et les couchers. Le nourrisson doit avoir des voies respiratoires aériennes libres et saines.

Les séances quotidiennes de kinésithérapie respiratoire permettent la surveillance et l’évolution de la bronchiolite.

Le kinésithérapeute utilise uniquement le nombre de séances nécessaires, il les adapte en fonction de l’amélioration ou de la gravité de l’état de l’enfant. Il n’hésitera pas à vous réorienter vers votre médecin traitant en cas de besoin, d’examens complémentaires ou prolongations de séances.